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Les oiseaux de nos jardins

par Léa

 

 

Sommaire :

 

Introduction, Accenteur, Aigrette, Alouette, Bécasse, Bécassine, Bec, Bergeronnettes, Bouvreuil, Bruants, Canard colvert, Chardonneret élégant, Chouettes, Corneille noire, Coucou gris, Epervier d'Europe, Fauvettes, Foulque macroule, Geai des chênes, Grimpereau, Gros bec casse noyaux, Héron cendré, Hiboux, Hirondelle, Huppe fasciée, Merle noirMésange charbonnière

 

 

Rassemblant entre 9.000 et 10.000 espèces, les oiseaux forment un groupe facilement repérable. On peut affirmer que tout animal portant des plumes est un oiseau. Ensuite différents groupes se divisent en fonction de leurs particularités. Par définition, les oiseaux ont notamment un bec, des plumes, des ailes et pondent des œufs. Certains volent, d’autres non.

 

Origine

 

Beaucoup de paléontologues considèrent les oiseaux comme les descendants directs des dinosaures (groupe des archosauriens – crocodiles et oiseaux). Les ancêtres des oiseaux montrent des similitudes avec les reptiliens, dont certaines subsistent encore :
- os unique de l’oreille interne
- articulation tarsienne (équivalent cheville)
- écaille des pattes

 

Répartition géographique

 

Les oiseaux se retrouvent sur les cinq continents. Toutes les espèces sont adaptées en fonction de leur environnement, leur climat... que ce soient des hautes montagnes aux steppes, des forêts aux océans, des régions glacières aux déserts de sable. Et même s’ils ne volent plus (autruche), tous ont un ancêtre volant.

 

Classification

 

Les différentes espèces d’oiseaux ont été classifiées en groupes (Ordres), sous groupes, afin de mieux les répertorier

 

Exemples :
Ordre des Passeriformes (passereaux) 


Moineau

Moineau (photo Léa)

Ordre des Gruiformes

 

Foulque macroule
Foulque Macroule (photo Gérard)

Ordre des Piciformes

 

Pic épeiche
Pic épeiche (photo Léa)

Ordre de Ciconiiformes

 

Cigogne blanche
Cigogne blanche (photo Gérard)

 

Modes de vies

 

Il y a autant mode des vies pour les oiseaux qu’il y a d’espèces.
Leurs principales préoccupations sont de se nourrir, de boire et de se reproduire.
Certains oiseaux sont granivores, d’autres insectivores ou encore frugivores. Bien souvent, ils doivent aussi s’adapter à l’évolution de leur environnement. En ce qui concerne leur reproduction, là aussi tout dépend de l’espèce, certains forment un couple pour la vie, d’autres non. Certains pondent toujours dans le même endroit d’autres non. Certains couvent, d’autres non. Et plusieurs espèces d’oiseaux vivent en groupes ou colonies, afin de préserver leur survie.


Des plumes et des couleurs


Les oiseaux présentent une variété de formes de plumes et de couleurs absolument géniales. Certains sont de toute beauté.
Les pigments des couleurs des plumes ont la forme de microscopiques granulés.
Certains donnent directement les couleurs : Eumélanine pour le noir, phéomélanine pour les bruns.
Pour obtenir les couleurs vertes et bleues, ces granulés sont disposés en alvéoles de granules.
Cette disposition, couplée à la structure lamellaire de la kératine qui enveloppe les granulés, réfléchit la lumière, selon certaines longueurs d’ondes, d’où des couleurs parfois très brillantes ou complètement ternes.

 

 

Paon
Paon (photo Anne)

 

Ce dossier ne traitera pas d’anatomie et autres connaissances particulières sur les oiseaux.
Il y a certainement des ouvrages encyclopédiques dans nos maisons ou simplement les livres de sciences naturelles de nos enfants pour redécouvrir ces domaines, de plus l’accès à Internet permet aussi d’accéder très facilement à ces données.

 

Nous allons ensemble découvrir les oiseaux de nos jardins, avec leurs habitudes, leurs comportements, et ainsi vivre en toute harmonie avec eux dans un même espace.
En les connaissant mieux, nous saurons les protéger, afin de faire un geste au nom de la Nature et de la biodiversité.


 

Accenteur mouchet


Accenteur mouchet (photo Anne)

 

 

Petit passereau d’allure modeste, plumage sobre, discret au jardin, chant quelconque, mais soudain au printemps, il sort de sa réserve, prêt pour assurer une descendance nombreuse.

 

Habitat

 

L’accenteur mouchet est plutôt à l’origine un passereau de zone montagneuse, où il aime fréquenter les zones boisées. Selon les régions, il est possible de le voir dans les plaines, mais toujours à proximité de zones boisées, de haies, de bosquets. Dans le sud de la France, il s’est adapté aux jardins des villes.

 

Comment et où l’observer

 

Désormais compté parmi les habitués du jardin, il sera cependant beaucoup plus craintif que le rouge gorge familier, les mésanges ou les moineaux. Il restera plus à l’abri d’un buisson d’une haie, d’un massif à fleurs hautes. Farouche, il ne viendra pas à la mangeoire, il guettera de dessous son buisson, le moment opportun pour aller glaner ça et là quelques graines.
Facilement reconnaissable, il ne faut pas le confondre avec le moineau. Et à ce moment il sera facile de l’apercevoir...

 

 

Accenteur mouchet

(photo Anne)

 

 

Ne pas confondre avec le moineau

 

Son sautillement est moins rapide, alors que celui du moineau est vif et rapide.
Son bec est fin et aigu, alors que celui du moineau est plus gros et conique.
L’attitude typique de l’accenteur mouchet est de se tenir pattes fléchies et ventre au ras du col, le moineau droit sur ses pattes, corps redressé.

 

Son pt’it nom : traine buisson, car il est aime être à l’abri de la végétation basse ou retombante.


Au jardin ce n’est pas un solitaire ; on croit en n'apercevoir qu’un seul mais parfois ils sont plusieurs. Comme ils sont craintifs, certains sont cachés sous le couvert, d’autres sont plus téméraires pour aller chercher de quoi se nourrir. Son bec très fin lui permet de chercher les graines très fines dont il raffole.
Au printemps, il adore capturer insectes, larves, petits vers, araignées ou petits mollusques...
Un bon compagnon au jardin, utile et protégé (Convention de Berne).

 

Reproduction

 

 

Et quand vient la saison des amours, l’accenteur mouchet devient intrépide et hyper actif.
Il est classé comme « original » dans le groupe des passereaux. L’accenteur mouchet est ce que l’on appelle un « polygynandre » ; c'est-à-dire que Monsieur Accenteur Mouchet est polygame mais Madame aussi. Ainsi la sauvegarde de l’espèce est-elle assurée par un brassage génétique important. Comme Monsieur a de la concurrence, les parades amoureuses se font complexes. Courses poursuites dans le jardin avec des poses au sol, où les battements d’ailes se font tout en légèreté. Ce sont les seuls moments où vous pouvez voir plusieurs accenteurs mouchets ensemble, à découvert, volant à tire d’aile, chantant à tue tête.
Mais bientôt la prudence reprend ; un nid est vite construit, bien à l’abri, dans l’ombre, dans le lierre de la maison, ou dans un buisson au coin de la haie. La femelle va déposer de 4 à 6 œufs ; les petits naîtront au bout de 12 ou 13 jours. Après 11 ou 12 jours, ceux-ci s’envoleront et une autre couvée pourra se préparer, jusqu’à trois dans la saison.

 

 

 

Aigrette Garzette


(photo Wikipédia)


C’est la plus répandue des aigrettes en France.
Parfois, on peut avoir la chance de l’apercevoir se poser dans un champ.

Ce magnifique échassier a un corps élancé et très élégant avec son plumage blanc.
Le cou est long, le bec fin noir et allongé, grandes pattes noires avec des doigts.

Pour son habitat, elle préfère les zones humides ouvertes, que ce soit sur le littoral ou à l’intérieur des terres, avec une préférence pour les bords de rivières, de fleuves, avec des eaux peu profondes pour y gambader.

Au menu
Petits poissons, grenouilles, lézards, mollusques, et insectes.
Elle aime se tapir dans l’ombre pour guetter sa proie.
Souvent, elle marche dans l’eau peu profonde à la recherche d’un petit poisson ou autre.
Quand elle est sur une patte dans l’eau, l’autre s’affère à remuer la surface, c’est tout simplement une tactique pour attirer poissons et autres.

 

Mode de vie et reproduction

 

L’aigrette garzette vit en colonie. Les zones de nidification sont situées dans des zones humides. Les nids peuvent se trouver dans des arbres à 20 m de hauteur.
Après la parade, où le mâle gonfle tout son plumage pour impressionner Madame, 3 à 5 oeufs seront déposés dans le nid. Après 21/25 jours d’incubation, ils seront nourris par les deux parents pendant trois semaines. Ensuite ils prendront leur premier envol.

 

 

 

Alouette des champs


C’est un oiseau de prairies célèbre pour son chant magnifique, son allure gracieuse.
Sa posture est dressée pour pouvoir voir au loin. Et les plumes sur le sommet de la tête se dressent en petite huppe.



Habitat

 

Elle préfère les herbes des pâturages, les prairies naturelles, les zones cultivées, la campagne ouverte et même la proximité des marais Elle évite les zones de forêts, toutefois peut se rencontrer en lisière de bois si des prés sont à proximité.

 

La connaître pour l’observer

 

Elle vit au sol, son plumage la faisant confondre avec le sol. Elle fouille le sol délicatement pour chercher vers, larves, insectes, graines de toutes sortes. Son chant mélodieux a inspiré beaucoup d’artistes. L’alouette des champs est en forte régression par la perte de son habitat naturel devant l’expansion des villes sur les campagnes et de l’agriculture intensive.

 

Le temps des amours

 

En févier les couples vont se former, l’alouette des champs devient à se moment sédentaire pour défendre l’endroit où sera construit le nid. Celui-ci à même le sol, sera fait avec des herbes sèches et des brindilles de toutes sortes. 3 à 5 œufs seront pondus et couvés pendant 11 jours. Pendant ce temps, le mâle continue de chanter au dessus du nid afin de préserver sa compagne et sa nichée des autres mâles. Nourris par les deux parents, les petits oisillons grandissent vite, quittent le nid au bout de 10 jours et restent dans les herbes aux alentours puis prendront leur premier envol une dizaine de jours après.



 

L’alouette est un passereau un peu plus gros qu’un moineau.
Elle court au ras du sol, peut s’aplatir en cas de danger, puis d’un seul bon prend son envol montant en spirale qui sera suivie d’un piqué majestueux.
Son cri mélodieux la rend particulièrement attachante.

 

 

 

Bécasse des bois


 

Très bel oiseau que l’on peut apercevoir en forêts d’octobre à Mars Avril.
Il s’agit d’un migrateur qui nous vient des lointains pays de l’Est.

 

Son plumage si particulier et aux teintes automnales des feuilles mortes est sa seule sauvegarde dans les fonds des sous bois. Son principal habitat est les zones boisées.
Le sol doit être riche en humus, car sa nourriture essentielle provient des vers de terre, lombrics et autres. Elle est plutôt active la nuit et cherche sa nourriture prés des zones humides et marécageuses. Son bec est long et fin à l’extrémité souple et très sensible pour mieux attraper les invertébrés.

 

Quand les sols deviennent trop gelés par l’hiver, elles migrent vers des cieux plus cléments, même au-delà des mers vers le Maroc.

 

La bécasse des bois est un oiseau qui peut vivre longtemps (20 ans), alors qu’un passereau peut vivre deux ans. Par son type d’habitat particulier et sa nourriture spécifique, elle est sujette à la contamination des métaux lourds se trouvant dans le sol.

 

Elle niche peu chez nous. Son nid est au ras du sol, dans un creux tapissé de feuilles mortes.

 

Lors des hivers particulièrement rudes ou des intempéries particulièrement néfastes à sa survie (comme les grands incendies en Russie), les défenseurs des animaux, les chasseurs et les représentants de l’Etat arrivent à des accords de prélèvements en nombre très réduit, afin de sauvegarder l’espèce.

 

 

Bécassine des marais



Beaucoup plus petite que la bécasse des bois, plus petite que le chevalier gambette, la bécassine des marais se trouve plutôt dans les régions françaises au nord de la Loire, Europe du Nord, Russie etc...

 

A l’automne, les bécassines (migrateurs) quittent l’Europe du nord et viennent se réfugier dans nos contrées, parfois jusqu’en l’Afrique lors d’hivers rudes.

 

Petit limicole des marais à bec très long et droit pour fouiller dans la vase et les zones humides. Elle possède le bec le plus long de tous les limicoles, pouvant ainsi attraper les mollusques, vers... Les yeux placés haut sur chaque coté de la tête donnent un très grand champ visuel.

La bécassine adore toutes les zones humides, marais, tourbières, roselières, champs humides.
Elle se déplace dans les herbes, ainsi elle est camouflée par son plumage rayé.

Comme la bécasse des bois, le nid est à fleur du sol avec comme garniture des herbes sèches ; 3 à 4 œufs éclosent au bout de 18 jours et les jeunes bécassines pourront s’envoler 19 jours après.

 

Voici une planche de différentes espèces de bécassines, bécassins et bécasseaux.
Beaucoup ne vivent qu’en Europe du Nord, Russie... il est donc rare de les apercevoir.


 

 

 

Bec croisé des sapins


Bec



Rare oiseau dans nos parcs et jardins, mais à l’occasion d’un hiver froid au nord de l’Europe ou en Russie, il émigre vers nos contrées. Reconnaissable de par sa taille (comme un verdier) et surtout à son bec croisé comme celui des perruches ou des perroquets. 
Autrefois appelé : bec croisé rouge.

 

Habitat

Comme son nom l’indique, il vit dans les forêts de conifères, bois de sapins, d’épicéas, de pins, mais aussi les bois d’aulnes, de bouleaux et de hêtres. Oiseau forestier, il apprécie aussi un bois de sapins près des maisons voir les parcs.
Comme il a été dit plus haut, nous avons plus de chance de le voir en plein hiver.

 

bec

 

Description

 

Corps
Plus grand que le verdier, grosse tête, trapu, courte queue fourchue.

 

Le plumage
Mâle : variable du rouge orangé au vert, quelques plumes rougeâtres, queue et ailes sombres
Femelle : gris –vert, croupion jaune-vert
Jeune : comme la femelle mais plumage strié.

 

Bec : grand, lourd, croisé au bout.

 

Vol : puissant et bondissant.

 

Cri : comme le gazouillis du verdier, d’où confusion.

 

Comment l’observer

 

Tout dépend des circonstances météorologiques de son habitat principal et surtout de l’abondance de cônes de pins ou de sapins. En cas de pénurie ou de trop grands froids, on le verra en bande joyeuse, nombreuse, peu farouche dans nos bois. Ils peuvent devenir très envahissants. Des cônes décortiqués tombés en abondance révèleront sa présence parmi nous.

Sa ressemblance avec les perruches ou les perroquets va bien plus loin qu’un simple bec croisé. Comme eux, il adore sautiller de branches en branches, se suspendre tête en bas, se balancer, se contorsionner dans tous les sens pour dévorer un cône.

 

Au menu

 

Principalement des cônes de pins, sapins, qu’il adore décortiqué avec son bec croisé.

 

Le temps des amours

 

Tout dépend de l’abondance de nourriture car la nidification peut commencer en hiver, vers février. Les mâles commencent leur parade amoureuse alors qu’ils sont toujours dans le groupe. Il peut s’ensuivre des bagarres à coup de bec. Le mâle grimpe au sommet d’un pin ou d’un sapin, commence son chant et si une gente dame vient à sautiller non loin, une course poursuite s’ensuit. Les petits pourront naître tranquillement, Monsieur Bec Croisé des sapins nourrira Madame pendant la couvaison ensuite à eux deux assureront le ravitaillement aux jeunes. 14 jours après la ponte les œufs éclosent, 20 jours après premiers envols, nourrissage par les parents enter 3 à 6 semaines. Ensuite envol vers les contrées habituelles.

 


 

 


Bergeronnette grise

Petit passereau très élégant et gracieux malgré un plumage aux couleurs peu variées.
Toujours en mouvement, elle trottine, saute après un moucheron, volette puis s’envole.
Au sol, elle est très reconnaissable grâce à sa queue en perpétuel mouvement, ceci pour la maintenir en équilibre tel un balancier.
La bergeronnette grise est une sous-espèce de la bergeronnette de Yarell (Grande Bretagne), le mâle a le dos tout noir.

 

 

 

Habitat

 

La bergeronnette grise aime la proximité de l’eau et les milieux ouverts.
Elle apprécie la proximité de l’homme, par le biais de l’utilisation des bâtiments dans le monde rural pour abriter son nid. Aussi tout naturellement la voit-on maintenant dans les jardins.

 

Comment l’observer

 

Très facile car elle est peu farouche. Absolument pas discrète, il est difficile de ne pas la remarquer si elle est dans votre secteur.
C’est un petit passereau actif, remuant, bavard. Elle se laisse facilement observer sur les pelouses, les prairies. Son attitude avec sa queue toujours en mouvement de balancier la fait reconnaître de suite.

Généralement, on l’a voit toute l’année prés des maisons, mais parfois en hiver, hop elle s’en va vers des régions plus clémentes et s’en revient au printemps, (migrateur partiel).

 

bergeronnette
(Photo Marie-Noëlle)

 

Au menu

 

Insectes, larves, araignées, petits mollusques, tout lui est bon pour son bec.
Elle se nourrit essentiellement au sol, en faisant de grandes enjambées pour attraper le malheureux insecte à sa portée.

 


 

Le temps des amours

 

Il commence par des joutes entre les mâles d’un même voisinage.
Poursuites en vol, cris à tue tête, et surtout mettre en valeur son beau plumage blanc et noir, « moi je suis le plus beau, j’y suis j’y reste … »

 

bergeronnette

(photo Ditmoitout)

 


Se perchant sur le point le plus haut de son domaine, il se met à chanter « je suis le plus beau, je suis le plus beau ».
Ah ! Une dame bergeronnette est posée sur la pelouse non loin de là….hop deux trois battements d’ailes, je me tapie devant elle…..elle ne se sauve pas…ouf alors je me pavane tout fier de moi, en montrant ma belle bavette noire sous le menton, tra la la …Madame Bergeronnette approuvant Monsieur Bergeronnette se tapie à son tour pour montrer qu’il lui plait….la suite… !

Le nid sera absolument dans une cavité : trou d’un muret, de mur, d’un moellon, sous une avancée de toit, mais aussi un tas de pierres ou un coin dans la cabane à outils au fond du jardin. Et si un muret se trouve prés d’un ruisseau, cela sera un véritable palace.


Bergeronnette printanière

 

 


Elle ne reste pas dans les régions aux hivers froids (migrateur).
Très visible dans les prairies et les jardins, toujours à la recherche d’un insecte à dévorer.


Bergeronnette des ruisseaux

 

 


C’est une bergeronnette sédentaire surtout en région de basse altitude (migrateur partiel). Elle fréquente les jardins, seulement s’il y a de l’eau à proximité. 


bergeronnette

(photo Gérard)

 

 

 

Bouvreuil pivoine


bouvreuil pivoine

Bouvreuil femelle



Ce n’est pas un oiseau familier de nos jardins. Toutefois en fin d’hiver, il peut s’y aventurer pour y rechercher de la nourriture auprès d’arbustes qu’il affectionne particulièrement.

 

C’est pour cette raison que bien souvent il n’est pas le bienvenu dans les jardins et les potagers car il se nourrit des jeunes bourgeons notamment de rosiers, de pruneliers, cerisiers, merisiers...

 

Comment l’observer

 

Il faut de la patience et ne pas se faire repérer.
Le bouvreuil pivoine est un oiseau timide, prudent, qui s’envole à la moindre alerte.
Le mieux est de surveiller l’état de bourgeonnement des arbres fruitiers ou arbustes préférés.
Si vous en voyez un qui s’envole, il faudra alors se dissimuler et attendre qu’il revienne.

 

bouvreuil pivoine

Bouvreuil mâle

 

 

Habitat

 

Plus particulièrement les zones boisées et bocagères, les taillis et les haies.
Les plantations de vergers et d’arbustes dans les jardins l’invitent avec ses congénères plus facilement prés de nos maisons.

 

Au menu

 

C’est un végétarien ! Bourgeons, jeunes pousses et graines sont toujours à son menu principal.
Parfois quelques insectes et chenilles, mais c’est beaucoup plus rare.

 

bouvreuil pivoine

Femelle bouvreuil

 

Son allure

 

Le mâle est très beau avec des couleurs vives : 
calotte de la tête, noire, dos et ailes, gris et noir et blanc, dessous rose vif.
La femelle a les dessous gris-rose.
Le jeune a le plumage du dessous tirant vers le brun, et pas de calotte noire sur la tête.
Cet Oiseau, plus gros que le moineau domestique, est trapu, pratiquement sans cou, avec un gros bec épais, solide et noir pour décortiquer les graines et couper net les bourgeons.

 

bouvreuil pivoine

Mâle bouvreuil

 

 

Le temps des amours

 

Les couples de bouvreuils sont très unis et peuvent durer à travers les saisons.
Le mâle, possédant un chant discret, va parader dans des attitudes bien précises autour de sa dame. Il met en valeur le rouge de sa poitrine en gonflant son plumage, tout en se redressant et en se balançant lentement. Le nid sera construit avec des brindilles dans un buisson ou un arbre. 3à 6 œufs écloront après douze jours de couvaison. Les deux parents les nourriront pendant une quinzaine de jours, et ensuite ils s’envoleront.

 

 


Parmi tous les nombreuses espèces de bruants, ceux que l’on rencontre sous nos contrées sont : le bruant jaune, le bruant des roseaux, le bruant zizi, le bruant proyer.

 

Le bruant jaune est un familier des haies, des zones de cultures, des landes, zones de bocages, lisières de forêts, les jardins, en rase campagne en hiver.

 

bruant jaune

Bruant jaune (photo Wikipédia)

 

Souvent en groupe, ils se nourrissent de céréales, graines de plantes herbacées, de baies et parfois d’insectes.

 

Il est plus grand que le moineau domestique.
Mâle : tête et poitrine jaune vif, croupion marron
Femelle : moins de jaune et plumage strié marron
Jeune : encore moins jaune que la femelle
Bec : fort, épais, bleuâtre
Vol : puissant direct, longue queue fourchue à l’extrémité

 

bruants

 

Le temps des amours


Le nid est construit à même le sol en plein cœur de la végétation.
3 à 5 œufs écloront au bout de 13 jours de couvaison. Les jeunes seront nourris pendant plusieurs jours puis ce sera leur premier envol. Deux pontes peuvent avoir lieu dans la même saison.

 

Bruant des roseaux

 

C’est un passereau qui vient passer l’hiver sous nos latitudes.
Sa préférence d’hivernage va vers des zones humides, étangs, lacs, cours d’eau. On peut le retrouver aussi sur des zones agricoles, étant friands de graines de céréales.

 

bruant des roseaux

Bruant des roseaux (photo Wikipédia)

 

Mâle (été) : Tête noire, collier blanc, corps comme le moineau, plumes blanches à la queue.
Mâle (hiver) : Tête semblable à la femelle
Femelle : la tête n’est pas noire, tâches sur les joues avec comme de petites moustaches claires

 

Bruant Zizi

 

Passereau très discret, des régions bocagères. Sédentaire, il demeure principalement en Europe de l’Ouest et du Sud.
Parfois en hiver, ils peuvent s’aventurer, en groupe, plus loin que leur habitat naturel, pour chercher de la nourriture.

 

bruant zizi

Bruant zizi

 

Mâle et Femelle : paraissent bossus, lorsqu’ils sont perchés, tête aplatie
Mâle : face jaune et noire, dessous jaune, bande verdâtre sur la poitrine
Femelle : ressemble à la femelle du bruant jaune mais en jaune plus pâle et croupion gris-brun
Bec : conique, teintes bleu-gris
Vol : faible et ondulé

Bruant proyer

 

C’est le plus gros de tous les bruants de nos contrées.
Il vit dans les plaines vallonnées, les régions cultivées, les paysages découverts.
Il chante souvent perché sur un buisson, ou une plante haute voir un fil téléphonique.
Ils ne se déplacent qu’en bande l’hiver, et sont nombreux à dormir dans un même buisson.

 

bruant proyer

Bruant proyer (image Wikipédia)

 

 

 

Sources :

 

- Wikipédia
- Oiseaux.net
- livres :
1. oiseaux du monde Collection L'oeil et Nature de chez Bordas
2. Guide Peterson des oiseaux de France et d'Europe 
3. Encyclopédie des sciences de la Nature de Larousse
4. Traité des Oiseaux du jardin de chez Rustica

 

 

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